Install - Wataya Risa

Roman sorti en 2001 au Japon, traduit par Patrick Honnoré et sorti en France en 2006 aux
éditions Philippe Piquier (comme beaucoup de bons livres de littérature japonaise récement publiés en France, mais cher!)

Asako est une élève de terminale qui supporte mal la pression des examens d’entré pour l'université et d'être délaissée par sa mère qui travaille trop. Un jour elle vide sa chambre : elle prend tout en poids et en volume et jette tout aux ordures. Sa chambre est vide, elle a tout jeté. Tout sauf son ordinateur qu’elle garde en souvenir de son grand père mais comme il ne fonctionne plus elle sort pour le jeter quand un gamin s’approche et le lui demande. Il s'appelle Kazuyoshi, il est à l'école primaire.

Développant une phobie scolaire Asako ne va plus en cours, cela fait plus d'une semaine qu'elle se cache à la maison et sa mère ne se doute de rien. Lorsqu'elle rencontre à nouveau Kazuyoshi, il lui demande de l’aider dans son petit boulot : chat-girl sur les salons de discussion en ligne. Comme Asako ne va plus au lycée, la journée cachée dans le placard d’ Kazuyoshi, elle prend le relais.

L’auteur Wataya Risa a écrit ce livre à 17ans pendant ses vacances d’été ! Ce livre est génial, je l’ai beaucoup aimé et j’en garde un très bon souvenir. L’histoire est originale et ce petit garçon, un vrai génie participe aux discussions d’adulte avec un tel détachement c’est juste fou. Au de-là de l'histoire très prennante ce livre illustre bien le problème de la phobie scolaire et de la réaction à la pression des examens d’entrée en universités. Au Japon pour les lycéens de terminale le stress est énorme pour ceux qui visent les universités les plus prestigieuses. Si en France pour avoir accès l'une université « il suffit » d’obtenir le bac au Japon il fait réussir le concours d’entrée et le niveau varie pour chaque établissement. Les lycéens suivent des cours du soir de préparation aux concours et pour certains depuis l'école primaire. Ici Asako en réaction à cette « guerre des exams » pète froidement les plombs.